samedi 7 juillet 2007

In the fog

Tout n'est pas si simple, qu'on le veuille ou non. La simplicité est absolue mais n'a rien à voir avec nos vies ordinaires, dites réalistes. C'est bien mon avis donc je le partage avec vous, nobles terriens. En ce moment, vivant une relative et austère solitude entre les murs de ma retraite dorée - en l'occurence une mansarde aménagée sous un toît bruxellois - tout semble accélérer. Je m'aperçois de la valeur énergétique de l'imagination et du fonctionnement mental sauvage des masses tendres que nous appelons cerveau. C'est bien de celà qu'il s'agit, de ce qui se trouve au sommet de nos épaules humaines avec oreilles, yeux et tout le toutim. Bien sûr, je me marre et d'ailleurs passe mon temps à celà ou du moins j'y aspire. Allez savoir... Au sein de cette absurde état que je nomme conscience, faute de trouver mieux, tout m'apparaît si fou que je me sens perdu. Ni les alcools momentanés, ni les distractions de ce siècle n'y peuvent rien. Il est impossible de fuir. Seul, tu dois assumer la complexité du brouillard inhérent à ta nature, cher terrien. Aussi, mû par un brin d'optimisme, au-delà d'une logique surranée aujourd'hui en ce vingt et unième siècle d'une ère tout à fait arbitraire, bien sûr, au-delà d'émotions usées par des temps sans commencement, j'avoue tout. Point n'est besoin d'une torture de plus. Ces tortures ont toutes été utilisées depuis toujours par ces humains dont on ne requiert plus aucun inattendu.
Quoi de nouveau sous le ciel, n'est-ce pas ?
... Donc j'avoue la lumière. Eh oui. Je l'expurge, l'ingurgite et pourtant ne puis longtemps la supporter tellement sa simplicité m'effraie. Dans un sens comme dans l'autre. Celà dépasse tous les cercles vicieux de tous les concepts du monde. Moments de grâce où simplicité rime avec vie, avec souffle, avec instants plus précieux que nos propres prunelles.
Chère bande de nazes, que dire de plus pour ne pas affecter vos patiences et la mienne ?
Rendez-vous dans le libre espace de nos prochaines rencontres.

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