lundi 2 mars 2009

visions factices jusqu'à la beauté

Arpentant les trottoirs de la cité j'eus la sagacité de me taire un instant
Ce ne furent ni le clown ni l'intello de bas étage qui émergèrent
Ce fut le poète
Entre les braillements et les regards avides, blasés, fatigués de vivre
Ce furent les milliers de souffles inconscients, balayant les murs et les néons
Qui battirent le tempo de la promenade
Au peuple des esclaves je remet mes pensées chaudes d'amour volatil
Les décors curieux, initiant les cauchemars de plus d'un
Disparurent un instant dans les ronronnements de la mégapole
Il fut possible alors de s'apercevoir
Que le ciel entier baigne toute chose
Cela suffit amplement