lundi 25 mai 2009

Comment savoir

Comment savoir ce que signifie aujourd'hui "être humain" ?...Et pour qui d'ailleurs ?...
Finalement l'histoire de l'Europe nous livre quelques clés....Par périodes et pour des groupes d'individus.
Cependant la signification de quelques unes de ces clés, qu'on les nomme "Humanisme" ou "Philosophie des lumières" voire "Renaissance" par exemple ( c'est vrai que la France joue un certain rôle sur ce continent ), contredirait donc tout le reste? L'existence de modèles sociaux antérieurs, sur une longue période, serait erronée ?...Ce n'est pas très clair bien sûr malgré les révolutions qui suivirent en Europe comme ailleurs et malgré les nouveaux idéaux politiquement et spirituellement corrects issus des sociétés d'iceux ( pas toujours vivables pour les groupes hominiens de races diverses peuplant la planète, c'est un fait).
Mais - il y a un mais - les bipèdes soit-disant "intelligents" que nous sommes ( là encore un terme qu'il faudrait définir de façon plus poussée selon mon avis pas humble pour un sou ) sont-ils uniquement des sous-ensembles de sociétés plus ou moins organisées ?
Il me semble que l'on nage en plein flou à ce jour. Que seules certaines religions à caractère "moral", quelques opinions à caractère gnostique, politique ou autre prônant plus ou moins un code de conduite ont quelque ascendant sur cet "humain lignage" en perte de tout ( il n'y a qu'à voir le bordel ambiant camarade).
Résultat ( il faut bien que j'abrège pour que l'égaré en train de me lire ne s'impatiente pas... mes excuses pour le terme cher lecteur, tu connais mon sens de la dérision bipolaire ): déchirements, passions partisanes conduisant à la folie meurtrière, hypocrisie de nantis comptant bien le rester aussi longtemps que possible par tous les moyens, masses populaires stupidifiées par un monde médiatique sans trop de scrupules du fait de l'ignorance voulue ou inconsciente de ses vraies responsabilités, consommation envahissante pour soifs sans bornes engendrant les crises naturelles produites par les désirs et les petits rêves frustrés, tout cela débouchant bien entendu sur le désespoir et la haine que seule la bêtise peut inventer...Tout cela encore sans compter la misère sévissant sur le monde par la faim, la soif, la torture infligée, de quelque nature qu'elle soit, et toutes ces sortes d'horreurs que le monde ne connaît que trop bien.
Voilà un grand résumé d'une situation peu enviable pour cause de connerie généralisée et autocréée, il faut bien employer les termes tels quels.
Pour les faits, il existe aujourd'hui suffisamment de rapporteurs de tout pour qu'il ne soit pas nécessaire d'en parler.
Alors ?
Que décider, comment voir clair ?
Entre nos attentes de bonheur et nos trouilles de tout où trouver la saine voie qui nous tirera d'affaire ?
Là, camarade, écoute-moi bien en tant qu'ami de tout ce qui vit. Le mot clé que je t'offre gratuitement et sans engagement de ta part se nomme : Liberté.
Cependant, puisque ce n'est qu'un mot au nom duquel on a commis beaucoup de crimes ( rappelle-toi la française révolution de quelques persuadés d'eux-mêmes ),je t'offre en prime l'idée d'entamer une recherche personnelle approfondie afin de prendre à bras-le-corps ta responsabilité d'être vivant plus ou moins conscient. Avec, comme cadeau de bienvenue dans l'univers du signifiant clairement signifié et compris, un indice de base :
Ouvre ton coeur et ta tête en même temps !
Bon voyage!



dimanche 10 mai 2009

Bouillante, glacée ou toute en nuance

Il est parfois bon de s'arrêter sur un livre ou deux qui éclairent l'époque que l'on vit sous un angle plus nuancé, plus précis, offrant un autre goût que celui de cette réalité assénée tous les jours par des médias devenus commerçants du scandale, de la souffrance, de l'horreur ou du dérisoire...
Je viens de lire " Rapporteur de guerre" de Patrick Chauvel. J'avais lu il y a de ça quelque temps "Sky", récit très fort des mois qu'il passa accroché à une patrouille de jungle, une unité d'élite pendant la guerre du Vietnam avec à sa tête cet indien des plaines devenu guerrier pour l'Oncle Sam...
Je lui dit d'abord merci. Merci pour tous les risques encourus dans le seul but de nous offrir un témoignage vrai, pas un récit édulcoré et politiquement correct. Des images fortes, des photos avec en prime les paroles de leur auteur c'est mieux que tous les journaux du monde parce que lui, il y était. Sur le terrain, dans la boue et la souffrance partagée, sans autre parti-pris que celui d'être un témoin aussi impartial que possible. Témoin des passions humaines,témoin pour les victimes de quelques hommes de pouvoir, de décideurs lovés dans leur confort, témoin de la haine exacerbée par le désespoir...
Il nous rappelle, sur le terrain, l'attitude éthique de ces grands anciens dont Joseph Kessel est l'archétype au niveau du reportage écrit.
Comment, après de tels témoignages regarder un journal télé de la même manière ?... Lire un journal en sachant que la désinformation fait partie du paysage par nature, par passion politique ou simplement pour satisfaire les lecteurs ?
Avec ce temps on oublie la vie... On vit par procuration, on se fait fabriquer des idées, des goûts, des modes de vie par voie télévisuelle ou autre.
Liberté, tu n'as jamais été aussi loin des hommes alors même que les pays dits démocratiques défendent le contraire.
Cruelle ironie, absurde mais logique après des siècles d'erreurs...
Pour en dire plus j'attendrai que mon humeur soit au beau fixe afin de ne pas moi-même me laisser embarquer dans une passion de révolté.
Je retourne à ma musique en pensant à vous, mes contemporains de toute race et de tous pays...