lundi 16 juillet 2007

14 Juillet



Samedi 14 juillet 2007. Date entre toutes ! Ah! Quelle dérision !
Mais, depuis le temps, on s'en fout.
Aujourd'hui un beau défilé sur les Champs avec en prime de ma légion paternelle, héritage de mon coeur, la légion espagnole, des gars au col bien ouvert sur la poitrine offerte, beau symbole... «Los novios de la muerte», damas y caballeros de la legion avec le sens du sacrifice, de l'offrande. C'est ça que j'aime chez les péninsulaires : leur honneur, leur fidélité, leur don de soi bourru mais déterminé. Imparable. Et le salut traditionnel des légions romaines... La guerre, quoi. La vraie. Le combat, le flirt avec la mort parce que cette vie doit bien avoir un sens. Quoi de mieux que de l'offrir.
Même ignorant ou stupide c'est acte de générosité. Ne dites pas le contraire, civils déplumés assis devant vos postes de télévision, dans vos transports en commun voire de luxe qui valent tout sauf de vrais transports justement, ceux de l'esprit, les joies humaines authentiques.
Pourtant, mon cher, quoi de plus absurde que le spectacle d'êtres qui s'entretuent ? J'en veux pour exemple tout ce qui a trait aux passions humaines classiques. Les religions ( qui nous relient à quoi, je me le demande ), ah, les religions : des chrétiens martyrs aux chrétiens tueurs de sorcières, croisés pour le pire, massacreurs d'albigeois avec leur saint en tête, inquisiteurs et acteurs principaux du pire génocide du dernier millénaire. Se tuant entre eux, même, Barthélémy impuissant est là pour nous le dire. Et puis l'Islam qui s'en mêle aidé des médias qui s'empressent de vendre leurs catastrophes, la catastrophe de la fermeture de l'esprit scellé par des dogmes en béton. Folie de l'homme qui rêve en haïssant de toutes ses forces parce qu'il croit que sa souffrance est la seule. Comme les juifs qui achètent la légitimité de leurs actes en pleurant et en haïssant de plus belle, vendant sur le marché des dupes la douleur des hommes, des femmes et des enfants qui, morts, ont peut-être besoin de respect et de silence.
Tout celà, avidité égoïste de l'homme, des races, des peuples. Et qu'on ne me fasse pas marrer avec cette grande blague du «racisme». Ce sont les plus racistes qui l'inventent et qui l'ont aussi dans la gueule. Tout cela parce qu'ils n'ont jamais le courage ni même l'idée de s'ouvrir au monde, nus comme au jour de leur naissance simplement pour regarder, comme un être vivant sans papiers et sans identité, et pour s'imprégner de cet air que tous les organismes vivants respirent de la même façon pour vivre, bon sang !
Voilà. Fi du politiquement correct. Fi de toutes les modes de pensées. Je dois à tous les vivants ce tel quel de ma vue solitaire. Le commun des mortels a au moins une chose en commun, un partage intégral de la douleur et personne n'en a le monopole ou alors, si tu veux, chacun en a le monopole, c'est un peu pareil, non ?
Pas de compromis avec l'absurde, pas de compromis avec les dicteurs de lois et de dogmes, avec les cerveaux cimentés de certitudes et toutes ces attitudes pourries, il faut bien le dire, parce que ce qui gouverne le monde, mon cher, encore bien au dessus du désir et de l'espoir, c'est bien la peur. La peur maîtresse dans l'art du déguisement qui te sourit avec des dents sculptées dans la plus exquise blancheur.
Allez, salut. Je te retrouve un peu plus tard au café des artistes.

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