lundi 3 mars 2008

Les griffures de la concupiscence par exemple

Galamment je m'incline sur cette main encore douce aux ongles parfaits
Les effleure d'un soupçon de baiser à l'ancienne
Comédien dans l'âme, le désir bien ancré dans le ventre
Et ce côté cabotin qui ne me quittera jamais
Heureusement poussé par une once de lucidité
Je me vois en ce cirque ridicule et généreux
Scellant les paradoxes comme le fonctionnaire ses dossiers
Mû par l'essence de mes sens, désirs à assouvir absolument quoiqu'il en coûte
Sans voir au même instant les fondations de ma prison qui se construisent
Allègrement.
Au diable l'avarice, je reste tel qu'en lui-même
Ce diablotin comique et pas trop dévastateur
Jouant des révérences en ne pensant qu'à lui
Reste le point brillant bien caché qu'il faudra bien un jour
déposer sur les bords d'un regard absolu.



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Persister dans l'hubris et même dans le lubrique, être d'une innocence d'être joué jouant, dansé de toutes parts. Mais pour cela il faut avoir échappé à la gravité sans pour autant rusé avec le désespoir : notre mère fécondant nos humeurs, terreau renversé des hormones de l'imagination et des couleurs comme bain de jouvence.