mercredi 19 mars 2008

Le coeur du sujet

L'apanage de la souffrance, de la douleur sous toutes ses formes, des plus violentes aux plus subtiles - pas forcément moins intenses - n'appartient à personne.....Et appartient à tout le monde en même temps.
Un guerrier des plus nobles l'a enseigné il y a de nombreux lustres sous plusieurs aspects. Il fallait bien que ce soit un guerrier, quelqu'un n'ayant pas froid au coeur.
Il fallait donc davantage que le sang glacé d'un serpent à sonnettes pour s'imposer une discipline aussi âpre que généreuse afin de démêler le vrai du faux et offrir la quintessence du fruit en un banquet universel où tout être vivant est convié.
La folie est naturelle pour l'être humain. Son cerveau regorge de circuits complexes qu'il a bien du mal à gérer. Il se complaît facilement dans une attitude de fonctionnaire de l'existence, surpris souvent par des exigences émotionnelles auxquelles il appose des formules mentales bien commodes pour contenter les psychiatres et les philosophes de l'absurde. Sans compter des actes barbares ou délicats en accompagnement n'ayant pas plus de sens qu'une rotation dans l'infini de l'espace...
Que faire alors dans ce magma de différences, de nuances et de violentes couleurs ?
La réponse est là, bien présente et intime, sans miroir aux alouettes.
Avec cela un peu de bon thé ne fait de mal à personne.
Plus quelques douceurs pour améliorer l'ordinaire.
Et mes aigreurs d'estomac pour confirmer le tout.



1 commentaire:

chanel a dit…

la folie serait-elle le dernier voyage, le désorganisé voyage vers un peu de raison...quand je sens à quel point de désincarnation la Vie en est arrivée, oui je souhaiterais passer de l'autre côté des sens, du sens et errer définitivement dans mon cerveau... m'asseoir possiblement dans des bars irlandais où l'on me servirait du whisky dans mon thé par le simple fait de l'espérer de mon coeur sujet