vendredi 11 juillet 2008

Petit clin d'oeil à nos fatalités

La distraction, comme le fait de perdre le «fil» d'une idée que l'on expose parce que l'on se laisse piéger par quelque chose ou quelqu'un finalement cela n'est rien.
S'égarer en chemin pour la même raison, bifurquer, tomber, se sentir alors confus et perdu cela n'est rien.
Sinon, mamma mia , quelle permanente catastrophe ! C'est pour cela que la vie est parfaite : rien ne dure, tout passe...
Le temps perdu se retrouve, l'obscurité s'estompe dès le point du jour : ni passé, ni futur, seulement un vaste espace où les pas allégés du poids de nos lourdes consciences forment le dessin sans cesse se créant d'une danse unique.
La danse de chacun.
Nous sommes des danseurs mondains nous dirigeant vers la maîtrise céleste de nos figures malgré la balourdise de nos piètres premiers essais.
Roquets, pantins, ours mal léchés, pédants, suffisants, sinistres, méchants, idiots, barbares ou sournois, tout n'est qu'un premier aspect de notre spectacle magique, notre marque de fabrique : il faut donc s'entraîner bien sûr et surtout faire consciemment le premier pas...
Quitte à tomber, se fracasser, voler en éclats.
Le monde tourne comme la roue du potier.
Les morceaux se rejoignent, se recomposent et la ronde continue jusqu'aux retrouvailles avec l'ivresse, la joie, la douleur ou le désespoir, qu'importe : les portes de la vie sont à jamais ouvertes, puisqu' elles disparaissent sans même laisser de traces.
C'est là, camarade, que l'on peut enfin dire quelque soit notre condition du moment : «Tout baigne ».

2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est vrai qu'il faudrait renoncer à une psychologie débile qui sous-entend qu'on a une âme, pour entrer dans le vif du sujet : tous les scénarios possibles. On les porte en nous. Il faut cependant reconnaître que certaines personnes ont plus d'imagination que d'autres. Encore une injustice et la meilleure.

chanel a dit…

"les portes à jamais ouvertes..."
avec -quand même ?- comme une obole faite au voyageur, le frottement à l'encadrement de celles-ci, friction qui gratte et arrache ses vieilles mues... Que le voyage me pèle, m'épèle, m'appelle...