lundi 28 janvier 2008

Le sonnet du 28


Quelles sont ces lucioles surgies de la nuit ?..
Deux nouveaux points d'or pour fixer le temps qui s'enfuit ?
Non, mes amis, c'est le regard d'Amazone galopant sur les nuages
Parmi les éclairs, la foudre et la pluie brillante lissant son délicieux visage

Des naseaux de la monture souffle le vent du sud
Accouru du Nefoud plein de sables et de folies
Elle chevauche en guerrière, autant noble que prude
Tenant les rênes d'un doigt sûr et d'un coeur qui frémit

Pour nous, passants du dérisoire
Il est bon, parfois, de voir
La beauté en furie

D'entendre les cris de la félicité
Lorsque la cravache déchire nos voiles de damnés
Et qu'Amazone, un instant, nous sourit.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ces pauvres êtres qui confondent cauchemar et sale prédiction.

Anonyme a dit…

Cela dit, le 28 c'est l'as d'épée, karma de X, de quoi tailler la zone sans amas. Visage, belle armure, prends garde à ne pas rouiller trop vite.