lundi 19 novembre 2007

Intro




Voilà. Je dégaine le crayon et les mots crépitent. Ça défouraille et je sens déjà les impacts sur ces cibles mouvantes que sont les pensées. Mon vietcong personnel. Il attaque comme de coutume par surprise de tous les côtés à la fois. Pas de chemin de repli, c'est mon seul honneur.
Seule ombre au tableau, je combat à l'arme de poing, un Sig Sauer d'excellente qualité mais un peu faible face au nombre. Et à l'arme blanche pour le dernier coup.
Si on se bat c'est pour offrir sa vie, non ? Mais pas comme un lâche. Rien à faire.
Je me fous du bilan, d'une certaine manière. Hors de question de jouer le comptable des cartouches, des armes et des corps perdus.
Aujourd'hui est fait pour l'hommage. Et je vais le rendre. C'est inutile, je le sais et c'est d'ailleurs pour cela que c'est encore plus beau. Voir la scène finale de Cyrano de Bergerac, camarade.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Oui mais Lorenzaccio nous livre la vérité du trop tard en ces contrées qui voudraient promulguer une logique dans nos actes à l'ombre des pensées.