dimanche 15 février 2009

Les méandres de l'imposture

Que ce cerveau soit complexe nous le savions depuis un certain temps.
Seulement voilà, les théories le concernant, même évoluant, sont ennuyeuses. Ce ne sont qu' explications mécaniques très extérieures donc insuffisantes.
De cet ennui plongeons instantanément dans le vécu de l'expérience, bien au-delà des travaux de labo utilisons pour une fois nos capacités encore intactes.......peut-être.
Le passé du bipède sapiens nous a offert de nombreuses formes d'éthique parfois sous le couvert de religions ( souvent astreignantes et infligées ), tout cela pour afficher une certaine harmonie entre les hommes, leur permettre de dépasser plus ou moins leurs peurs viscérales et les remplaçant souvent par d'autres afin de créer une sorte d'enthalpie sociale, une homogénéité de groupe. Basique survie.
Hélas il est clair que les leçons du passé ne servent à rien, les mêmes erreurs sont toujours commises sous d'autres formes comme si elles pouvaient être trompeuses.
Par erreur s'entend, par exemple, douleur infligée par un certain nombre de bipèdes à d'autres, une négation de l'harmonie précitée en quelque sorte.
On peut faire dire n'importe quoi à n'importe qui, surtout dans une société où l'information pullule grâce à de nouvelles technologies axées sur les phénomènes plutôt que sur la valeur de ce que nous pourrions appeler "esprit", terme vague à l'extrême mais le seul, en français, qui puisse encore donner - de manière conceptuelle au moins - accès à nos informations très profondes, personnelles et donc collectives.
Assez joué donc. Rien ne peut être prouvé même avec ce que l'on nomme "tangible".
Tout, comme toujours, n'est qu'une lutte de pouvoir déguisée sous diverses formes.
Pouvoir de soit-disant intelligences, sciences, politiques, religiosités, de soi-disant dirigeants politiques, religieux ou autres.
Assez donc.
D'autant plus qu'avec l'explosion des populations, des cités et des industries tout part en folie ingérable. il suffit d'être un observateur sans complexes et surtout sans parti pris.
Les systèmes mis en place au cours du temps favorisent-ils la vie de ce pauvre sapiens égaré sous les étoiles ?
En ce qui me concerne, les doutes sont puissants.
C'est pourquoi j'ai choisi la poésie et l'anarchisme spirituel, termes qui pour moi signifient liberté de l'esprit, ouverture à la beauté et à l'amour authentiques pour autant que ces mots puissent définir une vision partagée.Ce n'est pas évident.
Le langage est la plus malléable des choses et une des seules qui permette la communication. Ce n'est donc pas si simple pour des êtres aux circuits neuroniques si nombreux.
Mon esprit est totalement secret, sa valeur est indicible et je partage cette merveille avec tout ce qui vit sans qu'il n'y paraisse. Il y a, c'est un vrai paradoxe, de quoi se sentir un peu seul parfois.
Donc poésie, offrande silencieuse ou musicale, tout face au lourd ennui de l'imposture qu'il faut pourtant bien faire semblant d'intégrer, solidarité oblige...Ou politesse teintée d'un humour penché, peut-être triste.


2 commentaires:

chanel a dit…

trop vaste sujet pour que je m'y ose...!
informée de tous les malheurs et les heurts du monde, je ne crois plus cependant qu'il m'est demandé de les faire miens. je soigne son mal de vivre à doses de pipeau: deux notes pour papa deux notes pour maman.
(merci de reprendre le blog)

l'ossete a dit…

Pour Chanel : c'est le début