dimanche 4 octobre 2009

Traité de Lisbonne, privatisation de la poste

On dirait que les fonctionnaires ont les foies. Cette sainte organisation que fut autrefois les PTT " que le monde entier nous envie"( je cite l'éternel Michel Audiard dans "Le cave se rebiffe", c'est pourquoi je reste au présent de l'indicatif alors que l'on parle déjà d'un lointain passé), devenue la proie des dogues syndiqués et de la paresse française, branle sur sa base. Devenant "Privée" on y gagnera sûrement en efficacité. Ceci dit, il y a aussi Lisbonne, cette ébauche de Grande nation fédérée. Progrès, ô progrès, que signifies-tu ?
Je me demande si je ne préfère pas la paresse, un certain bordel national ( on est habitués), et des nations qui se dissolvent dans la brume matinale. Une espèce de liberté à la française, mégot de gitane maïs au bec, nez piqué, œil glauque mais habité, dans un coin, d'une lueur mutine.
Trop d'organisation signifie donc trop de monde, c'est là qu'on étouffe...Il reste encore le Puy de Dôme peut-être, quelques coins perdus d'Auvergne ou de Navarre à condition bien sûr, qu'on y trouve des bistrots. En France, le contraire est quasi impossible.
Moi, le nomade fou, obligé de m'adapter, c'est encore cette décadence là que je préfère : un plancher,donc un toit, de la paille, un poêle à bois, des livres et des bouteilles.
Avec une croupe généreuse de bistrotière pour venir de temps en temps à la rescousse

2 commentaires:

le cinglé a dit…

Hélas, en Auvergne, pour trouver un bistrot, il faut faire 30 kilomètres. Et quant au cul des bistrotières, on voit bien que tu n'es plus à la page. Une immense tristesse a gagné tous les pays du Mozambique à l'Oural ( l'Atlantique ayant signé sa bataille d'un caquetage sans saveur). Mais d'accord pour la tanière de l'ours, avec poêle ou cheminée, alcool et livres. Et carrément une louve pour se blottir entre nos rêves d'azur.

le cinglé a dit…

Cela dit, la privatisation est une catastrophe, un encouragement à fabriquer de petits chefs. Ou chèves. Avec remontrances. Je plaide pour tous mes potes et les potresses qui sont si chouettes. On a tué les chouans pour moins que ça. Allons ! Relevons le col !