lundi 3 août 2009

Ma poésie

L'amour, le vrai, le vécu, est une chose bien rare et difficile à comprendre pour le plus grand nombre.
Ainsi le crois-je.
Impossible de séparer l'amour de la pure intelligence.
Ainsi ai-je expérimenté.
Maintenant, dans la solitude à la fois lourde et sereine qui est mienne, l'océan de mon coeur ayant dépassé l'espoir, la richesse des silences de tout ce qui vit peut enfin abreuver le seuil de ma conscience qui embrasse.
Ainsi je continue le voyage du gitan de l'esprit avec pour unique monture la tendresse de l'instant qui passe marquant par son sceau de fer rouge la douleur ou la joie et ces libres regards qui jaillissent de l'indicible.

2 commentaires:

le cinglé a dit…

Gitan de l'esprit me plaît, avec cette sérénité crispée, disait un poète du sud, qui ne s'attache à rien que des signes aussitôt effacés par le grand rire de l'intelligence. Si la mémoire est riche mais n'est pas obligée de brandir des pancartes, c'est déjà beaucoup.

chanel a dit…

un jour-presque une année- vous lisiez dans ma main un avenir muet.
vous aviez prononcé et relevé en moi une dualité un peu effrayante... j'avais cru entendre que j'étais fourbe. cela m'avait blessée.
mais ce jour je comprends... Pour se conformer aux désirs, on peut jouer sa vie, et puis soudain s'apercevoir qu'on est acteur et quitter enfin le rôle et sa défroque.
ma main n'en est pas lisse pour autant mais qui sait, le flou de mes silhouettes va-t-il faire une ombre honnête?