lundi 2 mars 2009

visions factices jusqu'à la beauté

Arpentant les trottoirs de la cité j'eus la sagacité de me taire un instant
Ce ne furent ni le clown ni l'intello de bas étage qui émergèrent
Ce fut le poète
Entre les braillements et les regards avides, blasés, fatigués de vivre
Ce furent les milliers de souffles inconscients, balayant les murs et les néons
Qui battirent le tempo de la promenade
Au peuple des esclaves je remet mes pensées chaudes d'amour volatil
Les décors curieux, initiant les cauchemars de plus d'un
Disparurent un instant dans les ronronnements de la mégapole
Il fut possible alors de s'apercevoir
Que le ciel entier baigne toute chose
Cela suffit amplement

4 commentaires:

Anonyme a dit…

franchement, l'erreur est là avec des trottoirs, pas d'excuses

chanel a dit…

comme je ne sais pas comment vous atteindre, vous dire ici que j'ai bien peur quand al me dit être proche de sa mort ..vous en pensez quoi?

l'ossete a dit…

Un certain épuisement physique dû aux épreuves de la maladie donc un manque d'énergie pour conjurer les aspects frelatés de ce monde que sa vision d'artiste ne peut ignorer. Mais le mieux dans ce cas est un retrait pour mieux appréhender cette illusion magique en tant que spectacle et garder la sensibilité protégée par l'armure de la contemplation. Son bon coeur, ses antennes réceptrices, paradoxe et faille en même temps. ça ira mieux je crois avec l'éloignement de Nantes et le contact avec le terroir, la nature du Tarn et Garonne plus la présence toujours attentive de l'amitié fraternelle.

cahiervolant d'Anna Jouy a dit…

c'est comme s'il savait tout ce que je fais ou pense..même de Loin. alors "ses prédictions" me font frémir