lundi 9 juin 2008

Entre désir et peur il y a un espace calme, un moment idoine pour décider

Ce qu'il y a de bien chez un danseur mondain, c'est la sûreté, la précision, la légèreté et la grâce de son pas. Des années de travail bien souvent pour parvenir à cette mesure harmonique, cet équilibre manifesté par le couple sur un tango, une valse ou une salsa...
Quand je me regarde vivre il m'apparaît que c'est la conscience simple et vive de l'instant, non brouillée par un réseau confus d'impertinences mentales, qui permet de prendre une décision et donc d'agir lorsque c'est nécessaire. Pour celà, deux choses : -Être apte à regarder tranquillement une situation
-Agir selon son coeur
Recette simple si l'on n'est pas piégé par les incessants mouvements des pensées auxquelles on donne une importance qu'elles n'ont pas. Et ce piège fonctionne magnifiquement bien avec nous autres humains sans cesse pris entre peurs, aversions, désirs et bien sûr frustrations...Tout celà parce que nous ne nous contentons pas de la vie offerte et qu'il faut toujours ajouter quelque chose...
Alors, voyant cela, j'essaye de retourner à ce calme naturel fait de bienveillance aimante, cet espace rafraîchissant de l'esprit, notre sauvegarde à tous...
Et pour bien s'y retrouver il faut une attitude de détente, de lâcher prise, de confiance...
Comme les choses semblent simples... Mais, comme pour le danseur de salon, il faut beaucoup, beaucoup de travail, beaucoup d'entraînement pour danser sur le courant de fraîcheur de nos natures claires et calmes...


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce qui est extraordinaire c'est qu'il y a des personnes avec des dons, pas besoin de leçon, pas besoin de travail...et puis ceux qui à force de travail arrivent au même résultat. Prenons l'exemple de Pavarotti, nul au départ, qui a réussi à faire croire qu'il avait un don. Sans doute son côté vénusien lui a permis d'éviter le piège du malheur.

l'ossete a dit…

Le malheur, source des humains généreux, on ne peut rien y faire et seule la mort met un terme à tout ce fatras